LE QUARTIER DE LA LIBÉRATION

LE QUARTIER DE LA LIBÉRATION
55000 BAR LE DUC

DESCRIPTION

Situé à l’extérieur de la ville ancienne, le quartier est urbanisé à l’issu de la Seconde Guerre Mondiale. Son nom fait référence à l’entrée des troupes américaines dans Bar-le-Duc par cet axe le 31 août 1944. Une borne située le long de l’avenue commémore cet événement. Àl’écart du coeur historique de la ville, la zone de confluence du canal des Usines et de l’Ornain est occupée dès le Moyen Âge par des activités artisanales. Au XIIIe siècle, le comte Henri II fait installer un moulin, à l’actuelle intersection des rues Poincaré et des Foulans. En 1581 est installée en aval, après accord des ducs de Bar et de Lorraine, une « esmouerie », lieu de fabrication d’épées, sabres et objets en fer ou acier servant à l’armement. Des couteliers, des taillandiers et des tanneurs viennent ensuite rejoindre ce premier établissement. Au XVIIIe siècle, la Ville accorde le droit d’y installer une poudrerie qui fonctionnera une cinquantaine d’années. En 1830, une forge pour affiner la fonte de fer fonctionnera peu de temps. Ces activités qui pouvaient occasionner des nuisances voire comporter des risques (explosions) pour la population sont sciemment mises en place loin du bourg. En bordure de la rue des Clouyères (actuel boulevard Raymond Poincaré) et au début de l’ancienne route de Châlons, le général Broussier, originaire de Ville-sur-Saulx, fait construire une maison de maître au coeur d’une vaste propriété, sur le modèle de ce que fera le Maréchal Oudinot rue Lapique. Dénommé ensuite « château Nicolas » en raison de son propriétaire Roussel, maître de forge, il sera plus tard vendu et loti. On y construit notamment l’internat du lycée Poincaré. À l’issu du second conflit mondial, Bar-le-Duc connaît des problèmes de logement liés à une forte pression démographique, des habitations anciennes et vétustes et une industrialisation importante. On décide donc de construire un quartier neuf composé d’un ensemble d’immeubles et de maisons individuelles. Au coeur de ce nouveau quartier où les espaces verts occupent une large place, se trouve l’église Notre-Dame de Lourdes, ardemment défendue par le chanoine Monflier (1896-1966), alors archiprêtre de Bar-le-Duc. Construite sur un plan centré, elle est aujourd’hui désacralisée. Une passerelle piétonne au-dessus de l’Ornain permet de rejoindre le quartier des « Castors », construit de façon homogène peu avant celui de la Libération.
Conditions de visites individuelles
  • Visite des extérieurs uniquement

HORAIRES D'OUVERTURE

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