PLAN IGN
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
n°20, rue Saint-Blaise
Construite au XVIIe siècle dans la pierre de pays, cette belle demeure est connue pour être la plus ancienne du canton. L’entrée principale, encadrée de pilastres, est surmontée par un fronton triangulaire, au cœur duquel est placé un oculus. Les bandeaux moulurés rythment la façade horizontalement. La maison comporte trois niveaux dont l’étage d’attique est ouvert par des lucarnes. Ces ouvertures sont caractéristiques à l’architecture barroise. Cette demeure témoigne également d’une belle activité artisanale passée (principalement de la mercerie et de la draperie).
n°22, rue Saint-Blaise
Dans cette partie de la rue, les hôtels particuliers constituent un ensemble homogène et sont construits dans une pierre calcaire au grain fin. A la différence de la demeure voisine, le portail est richement ouvragé.
A l’entrée de la rue, une plaque commémore la présence d’une communauté juive qui contribua fortement au progrès et à l’histoire de la région.
L’ampleur de cette place est significative de son activité passée. Elle a longtemps abrité l’ancienne place du marché. Une fontaine, sans eau, en pierre de pays, orne le centre de la place.
Le député meusien (1898-1993) a résidé au n°9. L’habitation, de belles dimensions, est en pierre blonde, contrastant ainsi avec les annexes en brique. Le n°13, qui mérite tout autant d’intérêt est typique de l’architecture barroise. Un bandeau mouluré souligne la séparation des étages. L’entrée principale, située au centre de la bâtisse, présente un blason richement sculpté : une inscription-1846- est entourée de personnages et de cornes d’abondance.
Le n°3 et n°5 rue du pont
La façade ressemble à celle des belles maisons alentours, construite en pierre de pays. L’arrière, donnant sur l’Ornain, est une surprise : une grille simple qui donne accès à la rivière, cotoie d’élégantes ferronneries. Balcon et balustrades nous rappellent que nous sommes dans une région où la métallurgie a connue des jours heureux au XIXè siècle
Les portes et les fenêtres sont moulurées, tandis que les étages comportent un attique avec des lucarnes. Mais, ce qui attire notre attention est le chéneau crénelé et travaillé tout en finesse.
Dans le cadre de la requalification du centre ville, le site de la carpière a été repensé et réaménagé en 2014, comme lieu de promenade et d'échange : aménagement des berges de l'Ornain, accès pour piétons et construction d'un nouveau centre socio-culturel qui abrite en outre la bibliothèque et la médiathèque
Ici, le temps s’est arrêté ! Il n’est pas figé, il prend le temps de vivre. Le parcours de la rivière est longé de jardins abritant des maisons de dimensions importantes, bâties dans la pierre de pays, souvent restaurées et très bien entretenues, protégées par de belles grilles en fer. Souvent, de petits escaliers donnent accès à l’entrée principale. Une maison (une ancienne fabrique ?) associe pierre de pays et brique, sur trois niveaux. A découvrir également les lavoirs récemment restaurés
C’est à Dainville exactement que la Maldite et l’Ognon s’unissent et donnent naissance à l’Ornain qui, à travers une course de 120 kms, passe par Ligny-en-Barrois, Bar-le-Duc et Revigny-sur-Ornain, avant de se jeter dans la Saulx.
Ruelle Guérin, rue du panorama, rue de l’Armée Patton
La promenade se poursuit et vous mène aux abords de la ville. Ici, c’est l’atmosphère de la campagne qui règne : maisons typiques et fleuries, quiétude aussi !
Implanté dès le XIe siècle, le prieuré abritait des bénédictins de l’abbaye de Toul-Saint-Evre puis une communauté de prieurs. Il a été reconstruit, au XVIIIe siècle, dans le style de l’époque. Rénové il y a une quinzaine d’années (à vérifier), ce bâtiment reste un lieu de vie et accueille de nombreuses activités. Les usagers apprécient cette belle demeure dont la façade est rythmée à la verticale par sept travées couvertes d’arcs romans, celle du centre étant réservée à l’entrée principale. N’hésitez pas à faire un détour par l’arrière pour découvrir un bel escalier à double-rampe.
L’église de la Nativité-de-la-Vierge est séparée des belles maisons lorraines par une place centrale entourée d’arbres. L’église est ouverte tous les jours à la visite (entrée latérale). La construction de l’édifice est particulière. En effet, la nef principale est longée d’un côté par deux nefs latérales basses et de l’autre par une unique nef basse. Le chœur est autant couvert de boiseries à mi-hauteur et de peintures. Des bancs en bois, à accoudoirs, fermés, sont visibles dans l’édifice. Enfin, le cimetière jouxte l’église.
La place fait la part belle au Monument de la Guerre 14-18 et des batailles d’Ypres, de Verdun et de la Marne. Il commémore la participation des hommes de Badonvilliers, de Bonnet, de Baudignécourt, de Delouze, de Demange aux Eaux, de Vouthon Haut, de Vouthon Bas, de Vandeville-Tourailles partis au front. La place moderne, en dénivelé, joue avec des escaliers et une fontaine en eau. Elle a fait l’objet d’un réaménagement en 2013